Ce territoire non triangulaire, c’est le triangle de Bir Tawil, situé aux frontières de l’Egypte et du Soudan, qui n’est réclamé par aucune de ces nations.
Si l’on considère qu’il ne s’agit que de 2000 km carré de sable et de roche, ce n’est pas forcément étonnant qu’aucun des pays ne soit particulièrement intéressé par sa propriété, mais qu’est ce qu’il fait qu’il est tout de même rejeté ?
Le secret réside dans la continuité des frontières vers l’est et le nord-est, qui rencontrent une plus grande zone (presque 6.500km2) appelée le Triangle d’Hala’íb, qui est à peine plus triangulaire par sa forme que celui de Bir Tawil.
Mais surtout, personne ne veut réclamer la zone de Bir Tawil car cela signifierait abandonner la plus grande part du gâteau : le Triangle d’Hala’ib, son accès à la mer rouge, et des sites pétrolifères potentiels.
Dans cette situation tendue, l’Égypte a administré la plus grande zone depuis 1900, mais le Soudan a stationné des forces armées là-bas jusqu’en 2000, et continue de réclamer la restitution du territoire.